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La Semaine de Buvette
2 janvier 2007

Bonne année bon dentier

 

 Ce n’est pas une franche détestation de cette période de l’année, non, ce n’est pas non plus un réflexe arrogant de contre-pied aux traditions, ni même une vague mélancolie que ferait naître en moi l’ostensible joie des gens heureux, ces enculés. Non c’est juste qu’à Noël, il y a un truc qui merde. Voilà. Ecoute donc mon réveillon.

 

 J’ai eu la chance en arrivant chez ma mère d’avoir un Noël blanc, point de neige certes mais d’un givre persistant que les douze degrés sous zéro que nous subissions rendait chaque jour plus épais. Après avoir choisi le menu pendant une journée tout en brossant les chats de l’autre main (quoi « quelle autre main ? »), nous nous mîmes à la préparation du gueuleton de l’année en chantant « cloches de la jungle » (jingle bells pour les lusophones).

Un sourire naquit vaguement au coin droit de ma bouche quand nous eûmes fini d’ouvrir les traditionnelles huîtres sans qu’aucune main ne fût transpercée, sans qu’aucun pouce ne voltigeât, ensanglanté, dans le fond du bac en inox de l’évier. La préparation se passa donc à merveille. Je commençais à me détendre. J’avais réussi un délicieux chapon, d’ailleurs j’en repris une part. Je l’avais bien dit qu’il fallait qu’il y ait un truc qui merde. 

Savais-tu qu’une dent est composée d’émail, une matière fort résistante tandis qu’un tendon n’est qu’une bande de tissu conjonctif ? Normalement quand les deux se rencontrent, c’est la dent qui gagne. Sauf le soir de Noël. Dans ma bouche. Quand je recrache le tendon en gueulant que « merdputinsépavréputinmerdcu » et que je sens ma dent séparée en deux qui se met à jouer des castagnettes, olé. Privé de dessert, je me contentai de passer le reste de la soirée à tirer la tronche.

Trouver un dentiste le surlendemain de Noël n’est guère aisé, je le confirme puisqu’autant je passai une après-midi au téléphone à expliquer que les urgences locales ne faisaient pas dentisterie et que donc. Il y eut une bonne âme décidée à me prendre en charge le lendemain. Je déteste aller chez le dentiste, j’ai la dentition en si mauvais état que l’épreuve semble pour moi une dictée pour l’handicapé de l’orthographe, un match de rugby contre les All-Blacks pour l’équipe de France. Mais j’étais bien décidé à dépasser tout ça et à me faire soigner. Et dès le lendemain, je vis le médecin, pas le dentiste, le médecin.

Une gastro-entérite c'est déjà pas agréable, mais alors quand tu vomis et que ça reste coincé dans une dent…

C’est pour ça que Noël, si on pouvait s’en passer dans les années à venir…

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Commentaires
B
J'ai une dent au cul.<br /> Pardon.
L
Quoiq quoi quoi? Ca finit toujours dans ton cul?<br /> <br /> Alors comme ça tu postes tout plein de vidéos et pas CELLES-CI?<br /> <br /> Ah mais là j'dis non. Ca vô pô du tout c't'affaire.
F
moi a ta place j'aurai une dent contre le père noël
B
Comment ça "comme toujours" ???
K
Oh dans ton cul sûrement, comme toujours.<br /> Moi j'dis ça, vous savez...
La Semaine de Buvette
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